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BaladenMus 2016

Il est 2°c, il fait 06h50 et il faut que je me réveille un peu mieux, le café n’a pas suffit.
45 minutes de route plus tard, Adrien et moi même arrivons les premiers au Château des Guerches. Les organisateurs nous indiquent le parking qui s’avère être un champs en pente tout givré et l’on sait tous qu’un scénic avec remorque est parfait pour ce genre de terrain…
Le soleil se lève sur la campagne, c’est joli mais ça caille sévère et nous partons prendre un café-brioche car la perspective de nous mettre en caleçon par ces températures polaires ne nous enchante pas vraiment. Les copains du club arrivent peu à peu, Yvan est en queue de peloton. Le café avalé et l’administratif effectué il est temps de s’équiper et de chauffer les mécaniques.
Il est maintenant 09h00, le hameau des Guerches raisonne le POUM-POUM et respire le DING-DING, c’est parti ! Les différents groupes se mettent en route sur les chemins caillouteux du vignoble environnant.Dix minutes plus tard nous entrons dans le vif du sujet « spéciale! » Pour faire simple et explicit, ça descend à pic sur du gras, la prise d’élan est plus que détrempée et ça remonte abrupte dans les arbres en face, ou presque… Afin de pimenter un peu, le parcours est agrémenter de flaques de boue d’ou l’on sort par une marche en pierre. Un tour seulement de cette spéciale aura eu raison de mes bras, de mes cuisses (le démarrage à chaud est compliqué) et de mon morale de vainqueur je doit le reconnaitre. Il est à peine 10h00 et je ne peux m’empêcher de penser que si tout le parcours est du même tonneau la journée sera longue, très longue… Les plus vaillants ou les plus expérimentés, qui sont certainement les mêmes, font un tour de piste, un tour au bar, un tour de piste, un tour au bar et oui car à la BALADENMUS « spéciale » est synonyme de pause au bistrot improvisé sur des tretteaux posés dans dans l’herbe. Muscadet ou cristaline selon son état, physique ou moral, c’est au choix!
Arrivée sur la spéciale n°2, les gentils organisateurs avaient prévus un cours de natation en eaux vives ou seul le courageux Adrien s »est jeté accompagné de sa CRFX qui en a perdu connaissance, ceci étant sûrement du au choc thermique. La moto ne redémarrera que tard dans la soirée, la Balabenmus c’est fini pour cette année, il n’est que 11h15. Pour les laches que nous sommes, il y a un tout petit chemin qui longe la rivière tueuse de Honda, et le menu est servi comme suit : des lacets en sous-bois sur un lit de terre bien gras, des virages accompagnés de racines lisses et de terre grasse et pour le dessert des traces grasses qui passent dans la bosse-fossé, franchement comme déjeuner c’est un peu gras, mais comme je ne suis presque pas tombé, c’est le couteau entre les dents que j’attaque le bar de la « Spéciale 3 ».
Sur le chemin de cette nouvelle épreuve, nous croisons les autres SWATT, les organisateurs nous ayant séparés dès le matin, afin de respecter l’adage « diviser pour mieux qu’ils la ferme! » ou un truc de ce genre, on n’est pas pour faire de la littérature.Yannick et moi aidons Adrien à retourner sa moto pour lui faire rendre l’eau qu’elle a bu plus tôt et lui redonner vie, en vain. La mort dans l’âme mais le verre dans la main, la moto est chargée dans un camion direction la case départ.
Nous descendons un coteau de mucadet par le travers pour arriver dans un bois d’ou l’on sort par une marche qui donne sur une prairie avec de larges courbes dérobeuse de roues avant et faucheuse de roues arrières, en clair comme depuis le début ça glisse! une fois en bas, tu connais la suite… faut remonter, alors gaz en grand et c’est reparti pour le coteau en sens inverse.
Après toutes ces réjouissances, le traditionnel buffet d’huîtres est le bienvenu, d’autant que la collation est agrémentée de pâté, de rillettes et d’une dégustation de muscadet produit par le château qui nous accueille, y a pas redire on est vraiment bien reçu à la Baladenmus merci les gars et dirai-je même messieurs!
L’estomac solidement rempli et l’appréhension diluée dans le Muscadet tous les groupes partent pour la quatrième et dernière spéciale. Et pour la dernière, ils nous ont gatés, une descente de malade debout sur les freins qui se termine à la verticale, des passages entre les arbres ou tu passes juste le guidon, des lacets gras (ça faisait longtemps…) une petite côte ou Roland se refait le côté gauche pendant que Bruno le passe à droite et retour au pied du mûr pour rejoindre la prairie. Quelques camarades du club se retrouvent au bord de la ligne (de plus en plus défoncée!) et nous décidons de s’arsouiller un peu…Fred part devant avec Pascal et Yannick,
Je m’accroche avec un Roland déchainé qui passe devant mais profitant du coffre de ma 250 je me refais sur un bout droit et ne lui laisse aucun espoir au freinage suivant. Yvan profitera lachement de mon freinage trop appuyeé (par terre) pour me faire l’extérieur et prendre la fuite! Il est 15h00, et, lessivés, rendus et bien « crassoux » comme dirait Gaël, nous rentrons au parc nous changer et profiter de l’apéro, le vrai!
Après quelques verres de ce délicieux breuvage vient l’heure de la généreuse paëlla accompagnée de Muscadet et de rosé du cru, du fromage arrosé de Bordeaux  » s’il vous plait » et du crumble avec du café.
Vraiment il ne manquait rien à cette édition 2016, Bravo et Merci on reviendra!

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